Nous sommes partis tôt le matin à l’hôpital. Petit Ange restait bien au chaud dans mon ventre et ma gynécologue avait décidé après quelques jours de ma date prévue de provoquer l’accouchement. C’était bizarre puisque j’étais dilaté à 2 – 3 cm depuis un peu plus d’un mois avant la naissance de petit Ange et à chaque rendez-vous on me disait que c’était pour bientôt.
Nous nous sommes donc présentés à l’hôpital vers 7 heures le matin. On m’a examiné rapidement, j’étais encore à 3 cm environ et sans m’avertir, on m’a crevé les eaux… C’était tellement douloureux que j’ai presque grimpé sur le lit pendant qu’on crevait mes eaux :-S On attendait ensuite environ 1 heure afin de savoir si mon travail allait être déclenché par cette intervention.
Puisque j’avais seulement des contractions aux 10 à 15 minutes seulement après avoir crevé mes eaux, on a décidé de me donner du pitocin ou de l’ocytocine afin d’accéléré le travail et de rapprocher mes contractions. Dire que je me plaignais des premières contractions… Je ne savais pas ce qui allait suivre lorsqu’elles devenaient plus intenses et rapprochées !
Jusqu’à midi, les contractions étaient « endurables », j’avais dilaté à environ 4 ou 5 cm et ma mère était venue me tenir compagnie lorsque mon chum est allé manger. Lors de son retour, mes contractions étaient de plus en plus douloureuses et de plus en plus rapprochées. Ma mère était partie diner à son tour et j’ai eu la chance d’aller dans le bain tourbillon de l’hôpital afin de soulager mes douleurs qui étaient surtout concentrées dans le bas de mon dos au niveau de mon coccyx.
Après environ 30 minutes dans l’eau, même les massages de mon chum ne me faisaient plus effet. Je n’en pouvais plus et je voulais retourner dans mon lit. Ne sachant pas si je voulais ou pas l’épidural, j’avais signé au début de l’accouchement les documents nécessaires au cas où. En sortant de mon bain, au milieu de l’après-midi, j’ai demandé à recevoir l’épidural puisque les contractions étaient pour moi trop douloureuses et rapprochées, aux minutes.
Avant d’appeler l’anesthésiste pour l’épidural, l’infirmière a vérifié mon col. Elle m’a avertie que je devais être dilaté d’au moins 5 à 6 cm avant de pouvoir le recevoir, sinon ça pouvait ralentir le travail. En vérifiant, elle m’a demandé à combien je croyais être. J’avais aucune idée j’ai donc pensé que j’étais encore à 4 ou 5 cm… Pour mon plus grand bonheur, j’étais déjà rendu à 7 cm au moins selon elle !!! J’ai donc eu droit à mon « Happy Dural » - nom de l’épidural par l’anesthésiste !
Je me souviens combien j’avais de la difficulté à rester en place sur le lit pour la piqûre. La première fois qu’on a voulu me piquer, j’ai sauté en bas du lit tellement la contraction était douloureuse et qu’elle m’empêchait tout simplement de rester sur place sans bouger. Lorsque j’ai senti que ça allait mieux, je me suis installé le plus rapidement possible en avertissant tout le personnel que c’était maintenant ou jamais !
Je me souviens encore comment je me suis senti dès l’instant où le médicament a fait effet, soit à peine quelques minutes après la piqûre. Mon ventre et mon dos, où mes contractions me faisaient surtout mal, étaient devenus chauds. Je ne ressentais plus de douleur et je pouvais maintenant respirer. Le moniteur ou mon ventre qui durcissait m’informait des contractions – autrement je ne ressentais vraiment rien. Lorsque ma mère était de retour, elle m’a avoué qu’elle pensait bien que j’allais demander l’épidural !
Vers 17 heures, on m’annonce que je suis complète et que nous allons commencer à pousser. On me demande qui sera présent pour l’accouchement. Comme je croyais que seulement le papa avait le droit d’assister à l’accouchement je n’avais pas discuté de la possibilité que ma mère puisse être présente avec mon chum. Je lui ai donc demandé si ça lui dérangeait qu’elle soit présente et il m’a dit que non. Alors ma mère a pu assister à l’accouchement de son premier petit enfant.
J’ai donc commencé à pousser avec l’aide de l’infirmière et du moniteur. Après environ 1 heure et demie de poussée, le médecin vient et me fait pousser quelques fois un 4ième 10 secondes et j’accouche enfin de mon petit Ange ! J’ai eu l’épisiotomie puisque mon col aurait probablement déchiré, mais je n’ai rien senti puisque j’avais enfin mon fils sur moi.
Ma première réaction était un peu bizarre. Je l’ai regardé sans le toucher vraiment. Je le trouvais chaud et gluant ! L’infirmière, qui m’a surement remarqué, l’a donc pris pour le nettoyer un peu et me le redonner emmailloté. Je pleurais de joie avec ma mère et mon chum. Je voyais enfin le visage de petit Ange, je faisais enfin connaissance de mon fils, je devenais enfin mère… pour la première fois.
Nous nous sommes donc présentés à l’hôpital vers 7 heures le matin. On m’a examiné rapidement, j’étais encore à 3 cm environ et sans m’avertir, on m’a crevé les eaux… C’était tellement douloureux que j’ai presque grimpé sur le lit pendant qu’on crevait mes eaux :-S On attendait ensuite environ 1 heure afin de savoir si mon travail allait être déclenché par cette intervention.
Puisque j’avais seulement des contractions aux 10 à 15 minutes seulement après avoir crevé mes eaux, on a décidé de me donner du pitocin ou de l’ocytocine afin d’accéléré le travail et de rapprocher mes contractions. Dire que je me plaignais des premières contractions… Je ne savais pas ce qui allait suivre lorsqu’elles devenaient plus intenses et rapprochées !
Jusqu’à midi, les contractions étaient « endurables », j’avais dilaté à environ 4 ou 5 cm et ma mère était venue me tenir compagnie lorsque mon chum est allé manger. Lors de son retour, mes contractions étaient de plus en plus douloureuses et de plus en plus rapprochées. Ma mère était partie diner à son tour et j’ai eu la chance d’aller dans le bain tourbillon de l’hôpital afin de soulager mes douleurs qui étaient surtout concentrées dans le bas de mon dos au niveau de mon coccyx.
Après environ 30 minutes dans l’eau, même les massages de mon chum ne me faisaient plus effet. Je n’en pouvais plus et je voulais retourner dans mon lit. Ne sachant pas si je voulais ou pas l’épidural, j’avais signé au début de l’accouchement les documents nécessaires au cas où. En sortant de mon bain, au milieu de l’après-midi, j’ai demandé à recevoir l’épidural puisque les contractions étaient pour moi trop douloureuses et rapprochées, aux minutes.
Avant d’appeler l’anesthésiste pour l’épidural, l’infirmière a vérifié mon col. Elle m’a avertie que je devais être dilaté d’au moins 5 à 6 cm avant de pouvoir le recevoir, sinon ça pouvait ralentir le travail. En vérifiant, elle m’a demandé à combien je croyais être. J’avais aucune idée j’ai donc pensé que j’étais encore à 4 ou 5 cm… Pour mon plus grand bonheur, j’étais déjà rendu à 7 cm au moins selon elle !!! J’ai donc eu droit à mon « Happy Dural » - nom de l’épidural par l’anesthésiste !
Je me souviens combien j’avais de la difficulté à rester en place sur le lit pour la piqûre. La première fois qu’on a voulu me piquer, j’ai sauté en bas du lit tellement la contraction était douloureuse et qu’elle m’empêchait tout simplement de rester sur place sans bouger. Lorsque j’ai senti que ça allait mieux, je me suis installé le plus rapidement possible en avertissant tout le personnel que c’était maintenant ou jamais !
Je me souviens encore comment je me suis senti dès l’instant où le médicament a fait effet, soit à peine quelques minutes après la piqûre. Mon ventre et mon dos, où mes contractions me faisaient surtout mal, étaient devenus chauds. Je ne ressentais plus de douleur et je pouvais maintenant respirer. Le moniteur ou mon ventre qui durcissait m’informait des contractions – autrement je ne ressentais vraiment rien. Lorsque ma mère était de retour, elle m’a avoué qu’elle pensait bien que j’allais demander l’épidural !
Vers 17 heures, on m’annonce que je suis complète et que nous allons commencer à pousser. On me demande qui sera présent pour l’accouchement. Comme je croyais que seulement le papa avait le droit d’assister à l’accouchement je n’avais pas discuté de la possibilité que ma mère puisse être présente avec mon chum. Je lui ai donc demandé si ça lui dérangeait qu’elle soit présente et il m’a dit que non. Alors ma mère a pu assister à l’accouchement de son premier petit enfant.
J’ai donc commencé à pousser avec l’aide de l’infirmière et du moniteur. Après environ 1 heure et demie de poussée, le médecin vient et me fait pousser quelques fois un 4ième 10 secondes et j’accouche enfin de mon petit Ange ! J’ai eu l’épisiotomie puisque mon col aurait probablement déchiré, mais je n’ai rien senti puisque j’avais enfin mon fils sur moi.
Ma première réaction était un peu bizarre. Je l’ai regardé sans le toucher vraiment. Je le trouvais chaud et gluant ! L’infirmière, qui m’a surement remarqué, l’a donc pris pour le nettoyer un peu et me le redonner emmailloté. Je pleurais de joie avec ma mère et mon chum. Je voyais enfin le visage de petit Ange, je faisais enfin connaissance de mon fils, je devenais enfin mère… pour la première fois.
Quel beau récit.... Ca me fait revivre mes propres accouchements. Merci de nous faire partager ces beaux moments!!!
RépondreSupprimerwow sa fait chaud au coeur lire sa :) bon deuxieme anniverssaire a petite ange ! bizou Cerise
RépondreSupprimerBonne fête petit ange!!!
RépondreSupprimer"chaud et gluant" lol j'ai eu la même réaction que toi quand ils ont mit Poussinette sur mon ventre, la seule chose que j'ai dit c'est: elle est toute chaude! hahaha
C'est le fun de se rapeller de ces moments là!
Bonne fête Petit Ange!
RépondreSupprimer@ Gripette : En l'écrivant je revivais mon accouchement - C'est vrai que ce sont des beaux souvenirs !
RépondreSupprimer@ Cerise et Maman 3.0 : Merci !
@ Tite-Nouille : C'est bizarre qu'on ait pensé la même chose ;-)
Merci de partager ces moments avec nous!
RépondreSupprimerBonne fête Petit Ange!
@ Capucine : Ça me fait super plaisir ! Merci !
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