Désemparée…

Lorsqu’un bébé pleure, nous avons presque les mêmes réflexes. Nous vérifions s’il a faim, si sa couche est pleine ou s’il est fatigué. En général, c’est l’une des 3 options. D’autres fois, il faut chercher un peu plus et comme le bébé ne parle pas avec des mots, c’est plus difficile de comprendre ce qu’il essaie de nous dire.

Ce soir, petite Perle pleurait au moment de la mettre au lit. Comme elle n’avait pas fait sa sieste de l’après-midi, c’était évident qu’elle était ultra fatiguée. Après un bain rapide, mon chum est donc allé la coucher dans son lit. Méga crise existentielle de pleur… Petite Perle ne voulait pas du tout être dans son lit ! Nous l’avons laissé pleurer pour faire la technique du 5-10-15, mais après le premier 5 minutes, lorsque mon chum l’a pris dans ses bras (parce qu’elle pleurait vraiment trop), elle lui a vomit un peu dessus. J’essaie à mon tour d’aller l’endormir en la berçant ou la promenant, mais elle pleurait aussitôt que nous la remettions dans son lit.

Bon, nous analysons rapidement la situation… Elle fait probablement ses dents car elle bave depuis quelques semaines et elle n’a aucune dent encore. Je me dis qu’elle doit vraiment avoir mal alors je vais lui chercher du Tempra. Mais comme je viens tout juste de lui en donner, elle vomit… Je vérifie si elle fait de la fièvre… Mais elle n’est pas chaude.

Je n’y comprends plus rien… À ce moment là, je me suis senti vraiment désemparée… Nulle comme maman… Incapable de répondre au besoin de ma fille… Je sens qu’elle est épuisée, mais ses pleurs semblent me dire autre chose… Je déteste ce sentiment d’impuissance vis-à-vis des pleurs de bébé. Ces quelques minutes à ne rien comprendre me paraissent comme des heures…

Finalement, alors que je descends en bas avec petite Perle, elle arrête de pleurer. Nous nous demandons si elle est capricieuse car si elle avait vraiment mal, elle pleurerait encore, non ?! Mon chum retourne donc la coucher. Elle a pleuré plusieurs longues minutes pour ensuite chigner et s’endormir. C’était probablement un mélange de fatigue et de dent, nous le saurons probablement jamais. En attendant, j’essaie de me rassurer… C’est normal d’être désemparée des fois, non ?